Triade de jardins à Laeken

Mon premier est un ancien jardin colonial où, entre un cottage normand et un cèdre de l’Atlas, se rappelle la luxuriance des plantes africaines tropicales ramenées du Congo au début du vingtième siècle, sous l’égide du botaniste Emile Laurent. Elle devaient être acclimatées dans des serres qui, avant d’être démontées, ont livré les plantes ornementales de l’expo 58. Mon deuxième est un ancien verger voulu par Leopold II pour garnir les tables royales de pommes, poires et cerises autant que de pêches, citrons et abricots. Mon troisième était un jardin du fleuriste, à l’origine des compositions florales du palais. L’ensemble constitue le cadre unique d’une belle balade qui sillonne entre des ambiances singulières, de la plaine aux sous-bois jusqu’aux parterres colorés, belvédères et plans d’eau. Une fine réinterprétation écologique et paysagiste des lieux par Bruxelles Environnement, leur restitue toute leur beauté et leur quiétude tout en positionnant les jardins dit du fleuriste comme un lieu d’expérimentation et d’exposition de plantes rares.